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L'équipage

 

Capitaine d'un jour, le bien nommé "Jean-Philippe le Rouge qui tâche". Il a sillonné toutes les mers et bien souvent les enfants aussi. N'a jamais reculé devant aucun défi, et c'est pour ça qu'il en est là où il est. Ne vous y frottez pas, c'est un conseil.

 

Second à bord mais premier à l'abordage, Sam le pirate. Ne comptez pas sur sa clémence, il ne sait pas qui c'est. Toujours sur la brêche, il vous poussera dans vos derniers retranchements, jusqu'à la victoire ou jusqu'au naufrage, ce qui est à peu près pareil. Il a le poil long et dru, la lippe pendante, évitez le également.

 

Gabier-maître : Noï. En trois lettres et pas une de plus. Le visage en couteau, la crête fendant l'air dans les gréements et le rictus pourfendant la connerie dans les bars, c'est le pirate ultime. Il arbore ses épingles à nourrice comme des croix de guerre et quand il apparait, le mieux à faire, c'est de laver le pont.

 

Morej le Bosco. Lui, c'est un vrai salaud. Ce quartier maître est capable de vous faire trimer deux jours de suite sans vous offrir une bière. Chauve comme une bite, évitez le comme la peste.

 

 

 

 

Et Charlotte. Ah, Charlotte... C'est elle qui détient le trésor. D'ailleurs c'est elle, le trésor. N'essayez pas de la courtiser sinon les quatre autres vous tombent dessus. Vous êtes prévenus.

???

Heureusement, du coté des bénévoles, ça se tient les coudes. Beaucoup se connaissent déjà, au mois de réputation. Vous avez la solidarité en bandoulière et le visage buriné par les rires de franche camaraderie. Les novices apprendront vite. 

Sam membre de l'equipage Soud'Art
Morej membre de l'équipage Soud'Art
Jean- Phi membre de l'equipage Soud'Art
Noï membre de l'equipage Soud'Art

L'association

 

Soud’art est une association d’envies singulières : envie de fer connaître les métiers du faire (ou le contraire), envie de réunir la famille des sculpteurs métal autour d’une grosse performance live, envie de promouvoir la sculpture sur métal recyclé, discipline artistique marginale qui pourtant regorge de talents.

 

La municipalité de Parthenay a joué le jeu, elle nous a proposé sa place de la mairie et le créneau des journées du patrimoine. Cette place, qui surplombe la ville de ses bâtiments médiévaux, c’était le navire que nous recherchions pour lever l’ancre. Ainsi naquit le premier festival des Soud’arts.

 

Des soudeurs métal venus de l’hexagone , auxquels se sont greffés des cousins forgerons, couteliers ou sculpteurs pierre/bois. Plus les pièces rapportées. Et les amis. Et les amis des amis. La crème des artisans du coin, les bateleurs, la fakir et la voltigeuse, les musiciens innombrables, maître coq et ses poulettes, le commissaire prisé, Merlin le lent chanteur, Ali baba et les 40 bénévoleurs, Tranche-neige…et tout le public formidable des Parthenaisiens venus en nombre voir l’étrange appareil.

 

Tout ça grâce aux petites baguettes magiques qui brillent la nuit dans les mains des soudeurs et dans les yeux des enfants que nous sommes.

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